Un pit(re) stop dans le Devon

Le samedi matin, on est partis vraiment tôt: direction, le Devon.

On en a tellement entendu parlé de cette région-là! Quand on est arrivés en Angleterre et qu'on vivait dans notre chambre de B&B, il y a eu une genre de concours à la tely, où on présentait les plus beaux paysages de la Grande-Bretagne. Eh bien le Devon (i.e. la Gaspésie de l'Angleterre), avec Cornwall (i.e. le Bas St-Laurent) et le Lake District (i.e. le Lac St-Jean) constituaient pas mal le top 10.

Fred nous a trouvé une superbe place de Camping dans le village de Looe (prononcé "Lou" comme la Loo qui veut dire toilette pour les Brit: on l'a ri souvent) sur le bord d'une baie.

La route a été longue ( plus de 5 heures). Au moins, Fred, inspiré par la bonne parole du preacher d'Oxford, s'est "sacrifié" en acceptant de faire passer Julie par les autoroutes au lieu des chemins de campagne (pas de foutu rond-point anglais et plus direct).

Une fois rendus dans le coin, il a fallu passer par de vrais chemins de campagne anglais: une voie et tu recules si tu rencontres quelqu'un
(ça s'appelle No man's land, alors ça vous donne une idée).

Quand on est arrivés, on a été renversés par le vue.

Et par la quantité de vent et de froid. Y faisait frette en ta!

Puis, on avait pas mal le strict minimum pour le camping: tente et sleeping, that's it! Même pas de lampe de poche!!

On a monté notre tente en la cachant derrière l'auto, histoire de se couper du vent un peu.

Pour ceux qui se posent la question: oui, on était les seuls à faire du camping dans une tente... sans commentaire.


Puis, on est parti à la recherche d'une lampe de poche.
On s'est perdus un peu dans les chemins à une voie et on a fini par arriver à l'océan, à Seyton.


On a acheté une lampe de poche qui devait bien avoir un siècle de poussière accumulée dans un genre de magasin général.

On s'est ensuite dirigés vers le fameux Looe. On l'a cherché vraiment longtemps, mais on l'a trouvé!

Puis, on est allés manger au Golden Guinea, un pub, pour revenir à notre camping et se coucher...dans le vent et le froid.

Là, c'était Julie qui était bougonne.

Le lendemain matin, on gelait. Il a dû faire zéro durant la nuit. On s'est lavés dans les écuries non chauffées qui étaient mises à notre disposition. Wouhou!

Juste pour faire exprès, quand on a fini de se laver, il s'est mis à pleuvoir vraiment fort. On a démonté notre tente dans la pluie, le froid et le vent.

Étonnement, Julie était plus de bonne humeur que Fred. Par contre, pas question de refaire du camping la nuit suivante! Direction: Bath...

La conduite à gauche...en décapotable automatique

Pour la fin de semaine de Pâques, on a décidé de louer une voiture pour 4 jours. Comme Julie est la chauffeuse (qui ne sait pas conduire une auto manuelle... weard) et que Fred est le navigateur, on en a profité pour mettre nos rôles à profit. Fred a trouvé que c'était pas mal moins difficile qu'il pensait et Julie a été surprise de se sentir aussi démunie. On a eu droit à des 'y es où le maudit bras de vitesse' , 'y en a donc ben des angles morts dans ce char là' et 'ils pourraient pas conduire à droite comme tout le monde' de sa part au cours de la 1re journée.

On a donc pris ça plus relax la 1re journée histoire de s'acclimater. On est allés de Luton (aéroport à 10 minutes de train de chez nous) à Oxford. Ça faisait longtemps qu'on voulait y aller alors on en a profité.


Il n'y avait rien de particulier à visiter sauf des collèges renommés. On s'est surtout baladés dans la ville et on a mangé dans un genre de pub chic, si on peut dire (on a quand même mangé un hamburger).
Malheureusement, ce n'était pas ce pub là, le plus vieux pub d'Oxford, qui a gagné plein de prix. On l'a découvert par après.

Fred, qui aime ça regarder partout (ce qui nous a tout de même déjà évités de se faire attaquer par un ours en Californie, on s'en souviendra) a voulu s'arrêter pour regarder un preacher essayer de nous convertir à Jésus Christ qui est mort sur la croix pour nous. Résultat: on s'est fait suivre pendant 10 minutes par un gars qui voulait pas nous lâcher et nous convertir.


C'est beau et assez semblable à Cambridge.

On a passé une belle journée.

Moquez-vous, moquez-vous

En fin de semaine, on a eu droit à une vengeance de Mère Nature (ou peut-être dû à certains rites vaudou que vous auriez initiés): il a neigé à St Albans.

Youpi!

Julie (enfin, son papa avec l'aide de sa maman) a officiellement fait le dépôt initial de sa thèse aujourd'hui.

Wouhou! Une bonne chose de faite.

Reste plus qu'à attendre les commentaires et la soutenance, mais on est positifs.

A Major Security Alert at Heathrow

Ils sont fous ces anglais...


Grosse nouvelle, c'est partout.

Attention, attention, vous allez tous mourir... !!!!

Pourquoi?...

Y a un gars qui s'est fait pogné à courir sur une des pistes d'atterrissage.

On l'aurait même vu avec une canisse de jus de raisin, je répète une canisse de jus de raisin.

On rit plus. L'heure est grave.

ouep!

http://www.cyberpresse.ca/article/20080312/CPVOYAGES/80312113/1016/CPVOYAGES

Chapitre 3: Un dimanche à Bruxelles

Le dimanche matin, on a décidé qu'on avait assez vue la Grande Place, alors on est allés voir l'Union Européenne.

Ce qu'on a appris: c'est en rénovation et c'est directement placé dans un corridor de vent.
Brrrrr! On est pas restés longtemps.


On est ensuite passé par le Parc de Bruxelles, en face du palais.

Puis, direction: l'Atomium: un atome géant en métal créé pour l'expo universelle.

On a réalisé que Montréal et Bruxelles ont des choses en commun. Les site des jeux Olympiques et expos universelles sont dans des trous!!

On s'est retrouvés dans l'équivalent de l'est de Montréal (no offense Charles, Maryse) à marcher dans des endroits pas faits pour les piétons. Bref, y a rien dans ce coin-là!


Ensuite, pour faire plaisir à Julie, on a cherché un des comptoirs de crème glacée 'Les délices de Capoue'.
C'est très réputé, mais ils ne sont pas évidents à trouver. On a donc cherché sur la carte et débarqué près de l'Université Libre de Bruxelles. Encore là, on était sur l'équivalent du boulevard Taschereau et on a marché pendant vraiment vraiment longtemps, dans le froid, l'humidité et le vent (très inspirant pour la suite). On est arrivés dans un genre d'Outremont (quelle surprise, Julie n'ayant pas du tout une attirance naturelle pour les choses fancy) et on a enfin trouvé.
Ça valait la peine par contre.



Puis à 16h, on était tellement claqués qu'on a pris le pré-métro jusqu'à la gare du midi et on a chillé là jusqu'à notre départ... à 21h!

On est vraiment contents de notre voyage, mais si vous y allez, 1 journée et demi, c'est amplement suffisant.

Chapitre 2: Un dimanche à Bruxelles

Dimanche matin, après une nuit sans trop de sommeil, on s'est dirigés (à pied.... )


vers la Grande Place.

Parce qu'il faut le dire, Bruxelles, c'est pas mal la Grande Place et les rues autour.

Mais c'est magnifique.

Ça ressemble beaucoup à l'ambiance des villes méditerrannéennes....avec l'humidité et le froid en bonus.


Il paraît qu'il pleut tout le temps à Bruxelles. On a été chanceux, il a juste pleuté un ti peu.



Après, on est allé à l'endroit qui, pour beaucoup d'entre nous, représente vraiment bien la Belgique...

Le Centre Belge de la Bande Dessinée.


Fred était content.
Il s'est même fait de nouveaux amis.

Et quand on va en Belgique, il faut manger des gauffres. Ce qu'on a fait...

Fred, comme tous les matins.


On a même trouvé des figurines à notre effigie...

Après, on est retournés sur la Grande Place et on s'est promenés, encore et encore.
On a réussi à trouver le Manneken Pis avec son ptit habit.


Puis, tel que conseillé par M. Brunet, le boss de Julie qui a vécu plusieurs années en Belgique, on est allés chez Léon pour manger des moules frites.



Après, comme on avait marché beaucoup pour faire plaisir à Julie, on est allés se bencher à notre hôtel au curry pour faire plaisir à Fred et on a écouté l'Auberge Espagnole.

Chapitre 1 SUR 3: Un samedi soir à Bruxelles

Ça faisait longtemps que ça nous travaillait. La destination à laquelle on se destinait au départ était Paris, pour la St-Valentin. Mais on s'est vite rendu compte que c'était pratiquement impossible, à moins de se préparer 2 mois d'avance car les billets pas chers se vendent très rapidement.

On a donc pris l'Eurostar!!


C'est un rêve que Julie a réalisé.
Wow! La gare est juste à côté, à 25 minutes de chez nous et après, Bruxelles se fait en moins de 2 heures!

C'est relax, assez confortable et on n'a pas besoin de s'enregister longtemps d'avance.
On est partis à 17h alors on a eu du soleil jusqu'au tunnel, le channel tunnel, et après c'était la nuit. Entre Londres et la Manche, il y a une bonne partie du parcours qui se fait sous terre. Mais on peut quand même observer les moutons de la campagne anglaise.

On prend des passagers à Eppsfleet. La traversée du channel tunnel prend 20 minutes et quand on voit la file immense pour embarquer, on est contents d'être en Eurostar. Puis, on arrête à Lille.

Et finalement, Bruxelles.
On a pris le Pré-métro pour se rendre à notre hôtel, la gare du midi étant dans un coin assez dodgy.
Puis, on s'est fait conseiller 'Le Choux de Bruxelles' qui, le nom l'indique, est typiquement Belge. Fred a bu de la geuze, vraiment très fruitée.
On a eu droit à un plat au sel: saucisse, jambon et lard. On était contents, voulant profiter de notre passage-éclair pour manger à la Belge, mais on a vite regretté: on a super mal dormi parce qu'on avait trop soif (et peut-être aussi parce que notre chambre sentait le curry).

Secret Destination

Dans quelques minutes, on part pour une destination secrète.

On voulait vous teaser.

Maintenant que c'est fait, restez à l'affût, des photos seront publiées sous peu.