dimanche 11 mai 2008

4 jours à Paris : sous le ciel de l'été

Bon, je suis actuellement (Simon) seul à l'appart, un peu malade peut-être dû aux changements d'humide à sec et vice-versa, pendant que Marie, Fred et Julie sont partis faire une épicerie. J'ai donc la responsabilité de vous raconter ces quatre jours parisiens.

Quelques mots avant sur nos deux autres jours à Londres. Nous avons pu voir la British Film Institute, un peu comme notre cinémathèque. C'est un peu une déception, car les films à l'affiche sont pour la plupart étrangers, mais quand même, leur 'bookstore' contient quelques théoriciens du cinéma que j'apprécie particulièrement. Elle est située littéralement sous un pont, aux bords de la Thames River.

Sinon, on a fait quelques recherches sur Micheline Beauchemin pour Marie, mais rien n'est fructueux pour l'instant. On voulait savoir si le Town Hall de Bourrough Kensington et Chelsea avait toujours une oeuvre textile qui avait été achetée en 1958. Essayez d'expliquer ça aux préposés de l'hôtel de ville...

Musée de cette journée, le Victoria & Albert Museum se spécialise dans l'art décoratif. Sculptures, bribes d'architectures médiévales et robes ont été au rendez-vous. Le passage a été quand même assez rapide. Sinon, c'est au Harrods que nous avons terminé la journée (dont la façade est en pleine reconstruction), mais Fred et Julie nous ont informé qu'on avait manqué le meilleur, la section "Food" où il y a plein de mets exotiques. On verra si on a le temps d'y retourner.

Paris

Quatre jours, c'est peu pour visiter la ville lumière, mais nous avons quand même pu faire une visite express. Trois musées, visités en ordre dé-chronologique des périodes qu'ils couvrent: Centre Georges-Pompidou (art contemporain et actuel [photo ci-haut]), Musée d'Orsay (début de l'art dit moderne, soit de quelque chose comme 1848 à 1914), puis le fameux Louvre (qui va du début des temps jusqu'à Delacroix, modeste entreprise quand même [photo ci-bas]).

Sinon, c'est évidemment la Tour Eiffel que nous avons pu voir. Il me semble que ça ne fitte pas dans le cadre que j'avais fixé selon les films français que j'ai vu où elle apparaît. On n'y est pas montés, faute de temps. Chose étrange, il y avait des militaires armés (quelque chose comme un AK-47) qui surveillaient... idem pour la Cour au milieu du Louvre.

On a aussi exploré les Catacombes, une sorte de tunnel "décoré" avec des os anonymes, "classés" par type, suivant l'idée qu'il fallait, au cours du 19ème, vider les cimetières parisiens. On a pas de photos, il faisait sombre et on n'avait pas le droit au flash (bien que, si autant de gens vont à l'encontre de la règle à chaque visite, les os ne resteront pas intacts longtemps).

En général, Paris se décrit en quelques problèmes, tous en "p": politesse, "pisse", passé, pain, pickpockets. Le dernier ne nous a pas causé de fil à retordre, juste que, personnellement, j'avais une main en permanence dans une de mes poches. Politesse, car les serveurs oublient un "Coca Light", mettent des heures à comprendre qu'on veut aussi un jus de légumes, et ne comprennent pas que quand on demande l'addition, c'est pour tout de suite, pas pour quand la table où les gens sont déjà partis sera vidée (surtout quand on est pressés par le train). Passé, car c'est un peu comme une "ville-souvenir": elle reste fière de son passé, côté architectural ça se voit (tout est pareil, resté fixe à sa période de gloire de 1900), et beaucoup de pancartes nous rappelle ce passé ("ici est mort tel individu qui libéra Paris en 1944..."). "Pisse" à cause de l'odeur désagréable très fréquente... quand ce n'est pas celle de la cigarette. Pain, présent partout dans l'alimentation, très pauvre en vitamine C dans notre cas.

Donc, quelques désagréments, on en garde un bon souvenir de cette ville-souvenir, probablement plus agréable quand on s'en rappelle que quand on vit dedans. On est quand même plus Londres que Paris (du moins jusqu'à ce qu'on oublie ses désagréments), et on se sent de retour "chez nous" de ce court voyage en train qu'a été notre passage à Paris.

Simon & Marie