Ça y est, on revient aujourd'hui. On a hâte de revoir notre monde.
Ne vous en faites pas, on ne vous a pas oubliés. On vous prépare une chronique rétrospective de notre expérience.
mercredi 17 décembre 2008
mardi 16 décembre 2008
Farewell Drinks
Hier soir, on est allés aux Farewell Drinks (comme dans cocktail de départ ou, traduit littéralement, breuvages d'adieu, mais ça sonne pas aussi bien) de Julie. En fait, ça faisait un bout que Paul complotait et Fred était dans le coup.
Julie a innocemment invité Fred mais ne savait pas qu'il avait déjà été invité (il devait arriver au resto, pour lui faire une suprise).
Toutes ces rencontres avec des Québécois (nous deux, une autre prof à la City, puis deux chercheures qui collaborent avec des collègues de Paul) ont permis à Paul de conclure la chose suivante: les Québécois sont très directs et expressifs. On a essayé de lui faire dire d'autres choses de plus "bitch" sur nous (on a tellement commenté la culture Brit), mais ça n'a pas fonctionné.
Il aurait fallu le faire boire davantage.
La plus grosse surprise fut de voir Helen S., l'amie de Julie qui habite maintenant Birmingham, qui est descendue à Londres juste pour la soirée. Elle était émue.
Fred a eu un avant-goût de ce que Paul doit endurer en étant entouré de filles: des discussions sur le mariage à n'en plus finir. Ouf, pauvre gars.
Julie a eu plein de beaux cadeaux. D'ailleurs, elle peut maintenant se considérer comme une vraie alumni de la City puisqu'elle a maintenant la tasse et la chandail officiels.
Julie a innocemment invité Fred mais ne savait pas qu'il avait déjà été invité (il devait arriver au resto, pour lui faire une suprise).Toutes ces rencontres avec des Québécois (nous deux, une autre prof à la City, puis deux chercheures qui collaborent avec des collègues de Paul) ont permis à Paul de conclure la chose suivante: les Québécois sont très directs et expressifs. On a essayé de lui faire dire d'autres choses de plus "bitch" sur nous (on a tellement commenté la culture Brit), mais ça n'a pas fonctionné.
Il aurait fallu le faire boire davantage.
La plus grosse surprise fut de voir Helen S., l'amie de Julie qui habite maintenant Birmingham, qui est descendue à Londres juste pour la soirée. Elle était émue.
Fred a eu un avant-goût de ce que Paul doit endurer en étant entouré de filles: des discussions sur le mariage à n'en plus finir. Ouf, pauvre gars.
Julie a eu plein de beaux cadeaux. D'ailleurs, elle peut maintenant se considérer comme une vraie alumni de la City puisqu'elle a maintenant la tasse et la chandail officiels.
dimanche 14 décembre 2008
Chameau pour paresseux
C'est aujourd'hui qu'on vide notre flat. On a passé la journée d'hier à frotter (Julie avait pris un peu d'avance au cours de la semaine). Faut laisser notre flat impeccable sans quoi ils pourraient trouver un prétexte pour ne pas nous redonner notre dépôt- ça s'est déjà vu (1 mois et demi de loyer en pounds, c'est non négligeable).
On va passer notre 3 dernières nuits à Londres, dans un hôtel près de Kings Cross.
On se fera pas chier, on va y aller en taxi. On vient de prendre la décision. C'est difficile de s'imaginer la chose quand on ne l'a pas vécue, mais on a passé un an et demi ici et, du stock, ça s'accumule. Le défi a été de choisir ce qu'on rapporte et ce qu'on laisse/jette/donne à Nich ou à Oxfam. On a droit à 2 valises chaque, c'est pas beaucoup.
Mais la bonne nouvelle (ça dépend pour qui!), c'est que Julie a appelé British Airways et le transport d'équipement de sport est gratuit EN PLUS DE NOS VALISES HABITUELLES. Wouhou! Ça ça veut dire que Julie peut ramener son vélo. Elle est contente (le vélo est un cadeau de Fred), mais Fred a été bougon pendant une demi-journée (c'est lui qui devait le démonter et le transporter, évidemment).
Mais avec la décision de prendre un taxi, tout le monde est content!
On va passer notre 3 dernières nuits à Londres, dans un hôtel près de Kings Cross.
On se fera pas chier, on va y aller en taxi. On vient de prendre la décision. C'est difficile de s'imaginer la chose quand on ne l'a pas vécue, mais on a passé un an et demi ici et, du stock, ça s'accumule. Le défi a été de choisir ce qu'on rapporte et ce qu'on laisse/jette/donne à Nich ou à Oxfam. On a droit à 2 valises chaque, c'est pas beaucoup.
Mais la bonne nouvelle (ça dépend pour qui!), c'est que Julie a appelé British Airways et le transport d'équipement de sport est gratuit EN PLUS DE NOS VALISES HABITUELLES. Wouhou! Ça ça veut dire que Julie peut ramener son vélo. Elle est contente (le vélo est un cadeau de Fred), mais Fred a été bougon pendant une demi-journée (c'est lui qui devait le démonter et le transporter, évidemment).
Mais avec la décision de prendre un taxi, tout le monde est content!
jeudi 11 décembre 2008
Hmmpf
C'est SÛR que Mali Ilse Paquin s'est inspirée de notre chronique (ou bien ben_beland)
;)
http://blogues.cyberpresse.ca/paquin/?p=416
Ça, ou bien le mal du pays nous donne tous une étrange envie de chanter...
;)
http://blogues.cyberpresse.ca/paquin/?p=416
Ça, ou bien le mal du pays nous donne tous une étrange envie de chanter...
dimanche 7 décembre 2008
Montréal
On revient à Montréal
Le coeur emballé de courage
On serait rentrés à la nage
Si on n'avait pas eu tant de bagages
On revient à Montréal
Portés par un héritage
Enfin on est un peu plus sage
Il était temps, à notre âge...!
-Ariane Moffat
C'est officiel, on revient "pour-de-vrai" à Montréal le 17 décembre prochain.
Julie a eu une opportunité géniale pour travailler comme consultante. On revient donc chez nous. Fred n'ayant pas fini son postdoc, il va faire quelques aller-retour de 2-3 semaines pour compléter ses expériences (des voyages d'affaires à Londres, ça fait sérieux!) au cours des prochains mois.
On va donc habiter officiellement au Québec dans 1 semaine et demi.
C'est certain qu'on est un peu mélancoliques. Cette expérience nous aura transformés. Mais on est aussi vraiment heureux de revenir chez nous.
Il faudrait donc faire le deuil de notre blogue. Mais on ne vous dit pas aurevoir tout-de-suite: on vous prépare des chroniques rétrospectives de notre expérience.
Stay tuned!
Le coeur emballé de courage
On serait rentrés à la nage
Si on n'avait pas eu tant de bagages
On revient à Montréal
Portés par un héritage
Enfin on est un peu plus sage
Il était temps, à notre âge...!
-Ariane Moffat
C'est officiel, on revient "pour-de-vrai" à Montréal le 17 décembre prochain.
Julie a eu une opportunité géniale pour travailler comme consultante. On revient donc chez nous. Fred n'ayant pas fini son postdoc, il va faire quelques aller-retour de 2-3 semaines pour compléter ses expériences (des voyages d'affaires à Londres, ça fait sérieux!) au cours des prochains mois.
On va donc habiter officiellement au Québec dans 1 semaine et demi.
C'est certain qu'on est un peu mélancoliques. Cette expérience nous aura transformés. Mais on est aussi vraiment heureux de revenir chez nous.
Il faudrait donc faire le deuil de notre blogue. Mais on ne vous dit pas aurevoir tout-de-suite: on vous prépare des chroniques rétrospectives de notre expérience.
Stay tuned!
mercredi 3 décembre 2008
La saison des party
Ah, décembre!
Vous avez sûrement commencé, comme nous, la saison des party.
Le party de Fred se fait trop tard, le jour de notre retour. Il va donc passer son tour. Julie en a 3 (!) cette semaine... c'est un peu beaucoup. Elle a choisi d'aller à celui avec ses collègues.
En plus, vendredi soir dernier, c'était la fête de Paul, le boss de Julie. On a bien aimé notre soirée. Puis, ça nous a permis de faire un peu d'anthropologie urbaine ;)
D'abord, il faut savoir qu'ici, il est très commun d'aller directement du travail au pub et d'y passer sa soirée à boire...sans souper! L'alcool, ça fait partie des groupes alimentaires, non?
On connaissait le contexte alors on a prévu notre coup en mangeant au Mc Do juste avant. Ça a permis à Fred de voir un gars pisser dans le lavabo à Liverpool Street en disant que les Anglais sont "fucking stuck up" de son accent Écossais.
On a aussi constaté, après avoir observé le phénomène à plusieurs reprises, que la tradition (enfin, c'est ce qu'on déduit) veut que lorsqu'on fête son anniversaire ici, c'est le fêté qui paye (!!!) On avait donc droit aux consommations à volonté au bar (!!)
Difficile de ne pas avoir d'amis dans ce contexte, non?
Vous avez sûrement commencé, comme nous, la saison des party.
Le party de Fred se fait trop tard, le jour de notre retour. Il va donc passer son tour. Julie en a 3 (!) cette semaine... c'est un peu beaucoup. Elle a choisi d'aller à celui avec ses collègues.
En plus, vendredi soir dernier, c'était la fête de Paul, le boss de Julie. On a bien aimé notre soirée. Puis, ça nous a permis de faire un peu d'anthropologie urbaine ;)
D'abord, il faut savoir qu'ici, il est très commun d'aller directement du travail au pub et d'y passer sa soirée à boire...sans souper! L'alcool, ça fait partie des groupes alimentaires, non?
On connaissait le contexte alors on a prévu notre coup en mangeant au Mc Do juste avant. Ça a permis à Fred de voir un gars pisser dans le lavabo à Liverpool Street en disant que les Anglais sont "fucking stuck up" de son accent Écossais.
On a aussi constaté, après avoir observé le phénomène à plusieurs reprises, que la tradition (enfin, c'est ce qu'on déduit) veut que lorsqu'on fête son anniversaire ici, c'est le fêté qui paye (!!!) On avait donc droit aux consommations à volonté au bar (!!)
Difficile de ne pas avoir d'amis dans ce contexte, non?
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